27 mai 2014

Le Cambodge "Cambodia Chnian!" (c'est bon!)


 Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .

ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

This is a translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar. » 


Quand mon fils Guillaume, qui vit avec Nay une Cambodgienne (ils ont une fillette Maéva, 15 mois) m'a proposé de partir  trois semaines avec eux au Cambodge, du 4 au 28 mai, je n'y étais pas préparé. Le printemps arrivait sur le cantal avec ses corvées de jardinage et l'isolation de ma maison avait laissé quelques vides dans mes finances. Je n'avais franchement pas envie de partir.

Poussé par son frère et sa soeur et d'autres membres de ma famille, je me décidais en traînant les pieds. Je passais une visite médicale dans un centre de vaccination de LYON-Tonkin (comme par hasard) qui me délivrait recommandations et liste de matériels de soins à me procurer avant le départ et au début du mois de mai je les rejoignais à Annecy. De Genève un avion nous projetait à Roissy où à 12h25 nous embarquions sur un Airbus de la China-southern-airline.



Nous avons pris la direction de la lointaine Asie en survolant les pays baltes, la région de Moscou et la Sibérie des tsars. Puis  la direction du Sud Est.


Et alors que nous rattrapions la nuit, je pouvais contempler de mon hublot les contrées parcourues  par Michel Strogoff, par les caravanes. Par les tatars.



            Je m'attendais à voir le grand désert blanc. Même pas. 



Je vous passe les dizaines de clichés, limites espionnage, des usines, casernes, villes et villages. A 10000 mètres d'altitude on voit tout de même beaucoup d'activité humaine.

Maéva a fait connaissance d'une malienne se rendant à Canton où nous avions une escale. 
Pas sauvage, ma petite fille.


Après l'escale Guangzhou, Canton pour les intimes, et un vol de 4 heures sur les nuages, nous survolons enfin les rivages du Mékong khmer.

Et ses villages de pécheurs Chams. Des musulmans installés depuis des siècles.  Lorsque Dieu créa la nation Khmère il mit les Khmers de souche à l'agriculture et les Chams à l'eau. Pardon, je ne pouvais pas résister à la faire.


Puis La rivière Tonlé Sap, son paresseux affluent. 

Explications :
Lors de la mousson le Mékong reçoit toutes les eaux de fonte des neiges himalayennes.  A son estuaire vietnamien, il ne parvient pas à évacuer ses eaux en mer de chine. Alors, le Mékong vire sur sa droite, dans Phnom Penh même et remonte le lit de la rivière Tonlé Sap.  Le centre du Cambodge étant une vaste plaine extrêmement plane et peu élevée, leurs eaux se répandent dans le centre du Cambodge en formant le Lac Tonlé Sap qui voit son niveau passer de 1 à 3 mètres à 11 mètres. La superficie du lac est alors multipliée par 5. 
  
Enfin aux abords de l'aéroport, la banlieue de Phnom Penh et les universités.

13h30.  Toute la famille est là pour nous accueillir sous une chaleur torride : 40°. Et c'est à bord de deux voitures ultra climatisées que nous nous mêlons à la circulation.



C'est à vous donner le tournis. Bien sûr au Cambodge aussi on circule à droite. Mais c'est au plus hardi de passer. Cyclos, vélos, vespas, tuktuks (prononcé toktok), camions et voitures.


Lorsqu'on veut tourner à gauche, il suffit de claxsonner (toujours), d'obliquer peu à peu sur la gauche jusqu'à l'embranchement. Tant pis pour celui qui vient en face. Mais il a l'habitude. Puis au dernier moment de couper la circulation aux usagers venant en sens inverse, je veut dire ceux qui roulent sur la voie où vous vous engagez. Hé oui! Les autres vous leur avez coupé la route depuis un bon bout de temps.
  
Et bien sûr on passe au feu rouge. 


      Beaucoup  de paysans vont vendre leur production au marché.


 

Le plus surprenant c'est le réseau électrique. 
On se plaît à imaginer une coupure sur une ligne.




Il y a une part de génie dans ces installations.



Cette circulations est vertigineuse. Déconseillée aux conducteurs occidentaux tant en raison du manque d'habitude que de celle des policiers de verbaliser les blancs sans motif légal. C'est comme ça au Cambodge. 



La famille de Nay nous avait retenu un hôtel de classe moyenne, très propre et d'un prix abordable. De 12 à 15 dollars. Pas cher. Le Long Tay Ly dans le quartier Tuoltompung (le marché des Russes). Je vous le recommande.



La salle d'eau qui mérite bien son nom. Elle sert de WC et douche. Je veux dire  qu'il n'y a pas de bac de douche. Le sol et les murs sont carrelés. Il y a une évacuation dans un angle de la pièce. A côté de la cuvette de wc un jet dont je vous laisse deviner l'usage. Presque tous les hôtels sont aménages de la sorte.




Après une sieste obligatoire pour oublier le décalage horaire, Heng, le chef de famille nous invite à un repas dans une rôtisserie ou restaurant en plein air. On commande à un comptoir et on vous prépare ça devant vous. Brochettes variées, grillades, soupes diverses, pour un prix modique. 

J'adore le père de Nay (Sophéap) ma belle fille. Il parle un français sommaire mais sera durant le séjour un excellent guide. Avec l'aide de sa fille.


Le préfixe "SO" m'a-t-on expliqué est donné pour porter bonheur  toute la vie.



Son présents Sophéa, tenant sa fille Rosa, (Nay est au centre), Sophy avec Maeva dans les bras, et ses deux enfant Lyly et Rémy. Assis devant, Thoun,  le mari de Sophéa, militaire. Pour mémoire en Khmer, et aussi en Thaïlande voisine, le PH ne se se prononce pas "F" mais "P". Un "P" sonore si j'ose m'exprimer ainsi. Ainsi les touristes européens qui visitent l’île de Phuket trompent leurs monde en disant avoir été au Fouquet.






Rémy et sa ravissante soeur Lyly.



Léo le fils de Sophéa (prononcé SoPéééé) et de Thoun. Un fan de la reine des neiges.




  Sa petite soeur Rosa (rosé, rosam, rosarum, rosis....) adorable petite fleur sauvage. Je n'ai pu l'apprivoiser qu'à la fin du séjour en lui achetant des bonbons et lui dessinant des têtes d'animaux à colorier. Elle est chou....



                    Des fleurs de Frangipanier blanc au parfum subtil.



1 commentaire:

  1. merci de continuer à me faire rêver, sur la découverte de ce beau pays, je vais te suivre de nouveau avec le même plaisir.
    Effectivement la conduite est assez spéciale et parait assez imprudente mais si tout le monde suis la même règle pourquoi mettre des feux rouges et y a t-il un permis de conduire je n'ose dire de bonne conduite.
    Bonne journée, big bisous
    http://liliflore.over-blog.net

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Vince "Africantal"